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ProduitsPartitions pour guitareGuitare seule24 Preludios Chopinianos I-VI

Nouveau24 Preludios Chopinianos I-VI

24 Preludios Chopinianos I-VI

Compositeur: ASSAD Sergio

DO 1571

Avancé

ISBN: 978-2-89796-351-4

Guitare seule

12 p.

Description

1. Prelude I in C major

2. Prelude II in A minor

3. Prelude III in G major

4. Prelude IV in E minor

5. Prelude V in D major

6. Prelude VI in B minor

L’influence de la musique de Frédéric Chopin sur la musique brésilienne remonte au XIXe siècle. À l’époque, les compositions de Chopin ont déjà commencé à façonner le style pianistique d’Ernesto Nazareth, souvent considéré comme le père de la musique brésilienne. Au XXe siècle, d’autres compositeurs se sont également inspirés des belles mélodies de Chopin. Un exemple notable est la chanson Insensatez (Quelle insensibilité) de Tom Jobim, qui utilise le Prélude n° 4, Op. 28 de Chopin comme cadre directeur.

En fait, le Prélude n° 4 a probablement été la première pièce de Chopin que j’ai entendue lorsque j’étais enfant. En grandissant, je me suis familiarisé avec sa musique, en particulier les préludes. Ces pièces ont été – et continuent d’être – réinterprétées par des pianistes du monde entier.

Lorsque l’idée de créer une sorte de « miroir » des préludes de Chopin m’est venue, je savais que ce serait un défi. La guitare n’a pas les possibilités harmoniques et dynamiques étendues du piano. De plus, les 24 Préludes, Op. 28, de Chopin ont été composés en utilisant toutes les tonalités majeures et mineures possibles, suivant un modèle de tonalités relatives alternées. Dans la composition pour guitare, les tonalités sont souvent limitées à celles qui résonnent le plus avec les cordes à vide, car cela renforce la sonorité naturelle de l’instrument.

Face à ces défis, j’ai étudié attentivement les partitions originales de Chopin. J’ai compris dès le début que ma tâche n’était pas de transcrire mais plutôt de refléter l’essence et le flux de chaque prélude, en me concentrant sur les aspects émotionnels et structurels de la musique.

Chaque prélude exigeait une approche différente, guidée par l’intuition. En conséquence, les pièces que j’ai créées ne ressemblent pas à de simples copies mais plutôt à des œuvres qui s’inspirent des préludes de Chopin comme modèles lointains. J’ai également cherché à respecter les tonalités originales et, dès le départ, j’ai choisi de conserver l’accordage standard de la guitare. Ce n’est que vers la fin du cycle que je me suis permis la liberté de réaccorder la guitare, en utilisant une sixième corde accordée en fa pour un morceau et en ré pour le prélude final.

Le prélude le plus difficile à adapter fut le Prélude n° 16, à l’origine en si bémol mineur, avec ses passages virtuoses et rapides comme l’éclair. Pour cette pièce, j’ai eu recours à des techniques créatives, notamment l’utilisation d’un capodastre, pour reproduire la tonalité d’origine et conserver son esprit.

Ce projet a été entrepris sans prétention mais avec beaucoup de soin, de dévouement et une profonde admiration pour l’un des plus grands compositeurs de l’histoire de la musique. Les Préludes, Op. 28 de Chopin restent un chef-d’œuvre intemporel, et cette œuvre constitue un hommage personnel à son génie.

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