Description
Maxime McKinley est né en 1979 dans les Cantons de l’Est (au Québec), et vit à Montréal. Il a obtenu, en 2004, Le Prix avec grande distinction du Conservatoire de Montréal, où il a étudié la composition avec Michel Gonneville. Il a aussi obtenu, en 2009, un doctorat en composition de l’Université de Montréal, sous la direction d’Isabelle Panneton. Entre 2007 et 2010, il séjourne deux fois à Paris pour se perfectionner auprès de Martin Matalon. Il a également bénéficié de cours de maître ou particuliers avec les compositeurs Hugues Dufourt, Peter Eötvös, Kenneth Hesketh, Philippe Leroux, Armando Luna et Bruno Mantovani. Maxime McKinley a reçu des commandes de plusieurs ensembles et organismes d'horizons très variés, allant de la musique contemporaine spécialisée à l'orchestre symphonique, d'instruments anciens aux collaborations multidisciplinaires. Ces dernières années, ses œuvres ont été interprétées, entre autres, par l'Orchestre symphonique de Montréal (Kent Nagano), l’Esprit Orchestra de Toronto (Alex Pauk), Toronto New Music Concerts (Robert Aitken), le Toronto Symphony Youth Orchestra (Alain Trudel), l'Orchestre symphonique des jeunes de Montréal (Louis Lavigueur), le Camerata de las Américas (Jose Luis Castillo), Clavecin en concert (Luc Beauséjour), l’Orchestre de la francophonie (Jean-Philippe Tremblay), l'Orchestre de l'Université de Montréal (Jean-François Rivest), l'Ensemble Caprice (Matthias Maute), l’Ensemble contemporain de Montréal+ (Véronique Lacroix), l'Ensemble Allogène, Meitar Ensemble, le Trio Fibonacci, le Trio Hochelaga, les duos Andrew Wan/Jonathan Crow, aTonalHits, Mandolini/Poulin, Prémices, ainsi que par des solistes tels que Julie-Anne Derome, Jérôme Ducharme, Pablo Gómez, Matthias Maute, Matan Porat et Andrea Tyniec. Son travail a été présenté lors de nombreux festivals, dont le Festival Montréal/Nouvelles musiques, le Symposium international d’art in situ de la Fondation Derouin (Val-David), le New Wave Composers Festival (Toronto), et le Foro internacional de musica nueva Manuel Enriquez (Mexico). Ses œuvres sont interprétées régulièrement au Québec, ailleurs au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en Allemagne, en France et en Italie, en plus d’être radiodiffusées sur les ondes de CBC Radio Two et d’Espace Musique de Radio-Canada. Maxime McKinley a reçu le Prix Opus 2012-2013 du Compositeur de l'année, le Prix d'Europe de composition 2009 (Prix Père-Fernand-Lindsay), onze prix au concours national Jeunes compositeurs de la Fondation SOCAN (dont le Grand Prix John-Weinzweig ex-aequo en 2011), et le Prix collégien de musique contemporaine (2011). Sa pièce Hommage à Louis C. Tiffany était en nomination pour le Prix Opus 2011-2012 de la Création de l'année. Il a aussi été sélectionné pour participer au Young Composers Program du Centre national des arts (Ottawa) et à la tournée Génération 2006 de l’Ensemble contemporain de Montréal (Montréal, Calgary, Victoria, Edmonton et Toronto). Il a obtenu diverses bourses pour ses travaux, notamment du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Fondation SOCAN et de la Faculté des études supérieures de l’Université de Montréal. Il est membre de la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique du Canada (SOCAN) et compositeur agréé du Centre de musique canadienne (CMC). Il a été membre du comité artistique de la Société Codes d'accès en 2002-2003, et fait présentement partie du comité artistique de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ, depuis 2008), du conseil national de la Ligue canadienne des compositeurs (LCC, depuis 2009), et du comité de rédaction de la revue Circuit (depuis 2012). Auteur, il a publié des textes au Québec et en France, notamment des articles musicologiques dans la revue Circuit - dont il a été le directeur administratif et le secrétaire de rédaction de 2010 à 2012 -, et des poèmes dans les revues Le Quartanier et Les écrits. Il sera compositeur en résidence à la Chapelle historique du Bon-Pasteur de 2011 à 2014. "Maxime McKinley est un des plus intéressants compositeurs de sa génération. Peinture, littérature, philosophie, poésie et musique tissent une toile éclectique dans la tête de ce créateur." (Guy Marceau, Paroles & Musique, 2006) "["Wirkunst-Gómez"] was rhythmically vibrant and strikingly imaginative. A myriad of musical and cultural references churned in a well-crafted and seamlessly performed collage, often punctuated by rhythmic attacks on the guitar by Pablo Gómez, one of Mexico’s outstanding guitarists." (Anna Höstman, Canadian New Music Review, 2006) "Maxime McKinley’s “Wirkunst-Nijinski" (2007), inspired by the great Russian dancer’s labyrinth-like notebooks and drawings, was the most kinetic piece of the evening, had a beat, called very interesting sounds out of David Hetherington’s cello, combined hammered church bell sounds with high pitched ref’s whistle and ended peacefully as a requiem." (Stanley Fefferman, Showtime magazine, 2008) "Plus accessible, le reste du programme n'en était pas moins intéressant. "Les Pavements de San Marco" (2012) de Maxime McKinley, compositeur québécois actuellement en résidence à la Chapelle du Bon-Pasteur, nous invitaient ainsi à suivre de l'oreille quelques brefs motifs musicaux parfaitement identifiables, comme on balaye d'un oeil hypnotisé les récurrences géométriques d'une mosaïque." (Martin Guerpin, ResMusica, 2013) "On entre dans les sons; on monte, on marche, on écoute, on s'arrête dans cette pièce ["Dans de la nature", d'après le livre de Philippe Beck] pour écouter l'écho des cors, bois ou cuivres choisis pour leur timbre, puis les écoulements dégouttelants des percussions métalliques, les roulements de tambour et les superpositions de portées. L'imagination est grandement sollicitée." (Guylaine Massoutre, Spirale, 2013)