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Florent Gauthier est né en 1969 à Orléans. Après des études au conservatoire de sa ville natale (où il travaille notamment avec le compositeur Roland Creuze), il poursuit son cursus musical à Tours. Parallèlement à ses études à la faculté de musicologie (il obtiendra son CAPES en 1993); il étudie avec Jean- Clément Jollet et Dominique Saur au CNR de la ville.
Il découvre l’harmonie, le contrepoint, et la mort prématurée de son ami d’enfance en 1990, le pousse dans la voie de la composition.
Pendant son service national à Paris, il rencontre Pierre Boulez et suit les cours au collège de France avant d’entrer au CNSM de Paris dans la classe d’ Alain Bancquart où il obtient un Premier Prix de Composition. Il rencontre alors de grands compositeurs indépendants comme Gyorgy Ligeti, Henri Dutilleux ou encore André Boucourechliev.
Jean-Sébastien Bach, Ludwig Van Beethoven, Claude Debussy ou encore Witold Lutoslawski et Alfred Schnittke font partie des maîtres les plus admirés du compositeur.
Son écriture colorée est une recherche constante de sensualité, de simplicité et d’humour.
Installé à Marseille depuis 1995, il mène une double carrière de pédagogue et compositeur au sein de diverses résidences.
En 2005, il répond à l’appel du chanteur Renaud, pour la réalisation de la version concert avec chœur de sa chanson pour Ingrid Betancourt «Dans la jungle». En 2016, il arrange en version symphonique le Best Of du groupe de Renaud Hantson (Starmania, Notre Dame de Paris, La légende de Jimmy...), Satan Jokers. En 2017 il arrange pour le Festival de la Chanson Française d’Aix en Provence, un Best Of des chansons de Renaud Séchan pour Monsieur Lune et en 2019 une série de chansons de Barbara pour la chanteuse Sapho.
Son catalogue d’œuvres aborde diverses formations et l’on peut mettre en regard certains ouvrages comme Persistance (90) pour 5 instruments, Impression fixe (93) pour clarinette seule, Légèreté de la terre (93) pour quatuor de clarinette et récitant, Urlicht (95) pour orchestre, le Concerto de chambre « Eliasis » (96) pour 16 musiciens, les Chemins silencieux (2002) pour cordes, le Stabat Mater (2005- 07) pour 5 voix et orgue, L’enfance d’un jour (2007) pour 3 voix et piano , son Recueil de fantaisies (2007) pour soprano et piano, Les lumières d’éros (2008), ses poèmes érotiques pour chœur, ou Didon et Enée, son opéra de chambre pour chœur à 6 voix et comédiens (2009), Loops son second quatuor à cordes (2010), Circus Maximus pour quintette à vent (2010), Le Songe de Neptune (2010-2011) son concerto pour flûte, …Un paysage de chaos et de désolation… (2014) pour contrebasse amplifiée et grand orchestre, son ballet Le Livre de Sydrac (2015) ou PD’un monde à l’autre (In memoriam Frédérick Martin) (2016) pour piano seul, Par delà tes dernier souffles… pour saxophone et ensemble (2018)...
Florent Gauthier est joué dans les plus grands festivals (Montpellier, La Chaise Dieu, Opéra de Marseille...) et collabore avec des artistes de renom (l’Ensemble Clément Janequin, le quatuor Sendrez, Pierre-Yves Artaud, Fabrizio Maria Carminati, Samuel Coquard, Paul Méfano, Jean-Louis Beaumadier, Lorna R. Windsor, Christelle Abinasr, le chorégraphe Antonino Ceresia...), L’Ensemble Sottovoce, Florentino Calvo, Vincent Beer-Demander, Jacques Mauger, le Trio Polycordes, Fanny Vicens...
« L’écriture colorée et dissonante de Florent Gauthier nous apporte un regard nouveau sur le traitement du choeur à travers une écriture délicate et son goût prononcé pour les voix d’enfants dont il maîtrise les moindres ciselures.» Samuel Coquard (directeur de la Maîtrise des Bouches du Rhône)
«L’enfance d’un jour», sur des poèmes extraits de «La jeune lune» de Tagore, (...) est un tryptique difficile, mais d’une immense finesse, d’une grande fraîcheur et d’une remarquable sensibilité» M. Colombani (in «Zibeline»- Mensuel de la culture de la ville de Marseille- juin 2008)
«Écrit sur des poèmes de Rabindranath Tagore, «L’enfance d’un jour est un triptyque d’une grande beauté et d’un grand lyrisme. On y sent toute l’importance du texte par la quasi constante isorythmie des voix. Souhaitons que beaucoup de chœurs féminins ou de maîtrises montent une œuvre qui mérite d’être connue et diffusée» Daniel Blackstone (in «L’éducation musicale»).
«Les mélodies de Florent Gauthier sont de petits trésors d’humour et de raffinement. Peu de musiciens savent sourire sans brader leur art, et c’est plus qu’une propension, c’est une qualité de Seigneur ». Lionel Pons